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La tendance prénom n’est pas nouvelle - de tous temps et dans tous les univers on a utilisé des prénoms pour créer des noms - mais son expression a changé. Le principe : un joli prénom, souvent rétro mais tendance, porteur de valeurs ou encore mieux le prénom du fondateur. Pourquoi ces noms montent en puissance : parce qu’on ose parler de soi, se dévoiler, on dit implicitement : « moi, je suis un jeune entrepreneur français sympa et qui en veut », on suscite la sympathie. L’artisan du renouveau : Michel et Augustin Et aussi : Petit Billy, Les nouveaux Robinson, MayTea |
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L’avis de Bessis : c’est jouable à condition que le prénom choisi ait un sens par rapport à l’offre et avec un bon wording qui définisse clairement le produit et ses atouts car le nom ne les suggère pas. |
Le principe : un nom composé de 2 caractéristiques choisies de l’offre juste reliées par une esperluette. Fini le Et on le remplace par & !
Pourquoi ces noms montent en puissance : parce que c’est simple, facile à créer, qu’on montre qu’on est a minima dans le coup et que l’esperluette est plus actuelle, graphique que le traditionnel « Et ». Ce dernier garde néanmoins ses partisans car il connote mieux l’authenticité.
Exemples : Gourmand & Végétal, Rice & Fish, Light & Free, Citron & Gingembre, Les 300 & Bio …
L’avis de Bessis : la construction est minimaliste donc tout dépend des 2 termes choisis. S’ils sont très simples, proches du produit, terre à terre, le risque est de banaliser l’offre et de ne pas émerger. En revanche si l’un des 2 termes au moins est nouveau ou si l’association est inédite, originale, c’est plus intéressant.
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Le principe : le nom Béret-Baguette-Colette surfe sur la nostalgie d’une France majoritairement rurale, l’âge d’or des années 50 et antérieures, le vintage, le rétro avec une pointe de détournement ludique. Plusieurs sous tendances, on va de la France profonde à la France « Colette », plus lettrée. Pourquoi ces noms montent en puissance : parce qu’on s’éloigne de l’industriel, que cette époque peut rassurer, séduire ; les produits y étaient bons, la pollution n’existait pas … et aussi parce qu’on interpelle, on fait sourire, on rappelle des souvenirs … Le précurseur : Les 2 vaches Plus récents : La Mordue (Cider), La Brouette (Légumes et plats cuisinés), la Kékette (bière), A Bicyclette, C’est qui le Patron ? ! L’avis de Bessis : si l’image est bonne, si l’annonceur ose aller au bout de l’idée, joue le second degré ou l’humour, ces noms créatifs, audacieux vont se démarquer et peuvent séduire. Mais attention pour ne pas décevoir, il faut à la fois oser et savoir parler de son offre. |
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Le principe : pour cette tendance, on nomme le lieu de fabrication, le lab-fab, la Factory, là où tout commence, évocateur, intimiste pour connoter une fabrication différente, plus artisanale
Exemples : L’Atelier, décliné par de nombreuses marques dont Nestlé, le comptoir, le bar à jus …
Ou plus originaux : La ferme des peupliers, la Bananeraie (Michel et Augustin), l’Appétisserie …
Pourquoi ces noms montent en puissance : là encore on s’éloigne de l’industriel, on raconte une histoire, on fait rêver. Si le lieu évoqué existe réellement, on s’en sert en communication, sinon on rebondit, on crée un pop up store éphémère, on le décline …
L’avis de Bessis : un terme classique comme L’Atelier risque de ne plus suffire aujourd’hui car on l’a beaucoup vu. D’autres noms de lieux sont à inventer.
Le principe : des noms créés à la fois français et anglais ou bien des noms anglais que tout le monde peut comprendre
Exemples : Innocent, N.A ! (Nature Addict), Eat Natural, MayTea
Pourquoi ces noms montent en puissance : parce que les français parlent de mieux en mieux anglais, parce que beaucoup d’innovations alimentaires viennent du monde anglo-saxon, parce qu’on allie la simplicité de la tradition à la modernité tendance, parce que souvent le même nom en anglais sonnera mieux qu’en français.
L’avis de Bessis : dans nos Groupes de test de noms, il y a toujours beaucoup de critiques sur les noms anglais. Mais dès lors qu’on propose un nom sympa que tout le monde comprend, tous ses reproches disparaissent. A jouer en suggérant, par le reste du mix, un produit différent, plus artisanal, écologique, éthique car qu’on soit made in France ou venu d’ailleurs, on achète aussi ça.
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Le principe : des noms courts, de 2 à 5 lettres dont les lettres de la modernité, rares en français : K, W, X, Y, Z … Les Précurseurs : Crunch, Yop, Bio des créations de nom récentes : Gü, NA, Yuka, Yaos, Skyr, Grolsch (Bière), Grom (Glaces) Pourquoi ces noms montent en puissance : parce qu’on connote la nouveauté, la start-up bourrée d’idées qui veut tout chambouler, que la sonorité est ludique, proche de l’onomatopée et enfin que ça se voit bien sur un pack en linéaire. L’avis de Bessis : ça semble simple mais ça ne l’est pas. Le sens semble s’effacer derrière le son mais ce n’est qu’une apparence. Le positionnement sous-jacent est souvent ambitieux et la promesse d’innovation doit être tenue. |
Vous vous interrogez sur le potentiel d’un nom. Vous désirez l’évaluer, le tester parmi d’autres, contactez-nous. https://www.bessis.fr/contact.
Bessis, a créé des dizaines de noms célèbres dont Navigo, Dexia, Clio, Zoé, Mozaïc, Keolis, Amaguiz, Arkea, Pluzz, Jaïpur, Kidiboo, Apurna, Yaos … https://www.bessis.fr/references-naming-creation-de-noms.
Bessis est des 3 premières agences de naming françaises https://www.bessis.fr/.
L’agence est située au cœur de Paris, dans le quartier des Halles.
