Renault reprend le nom Scénic

Classiquement en marketing lorsqu’on lance un nouveau modèle, il est d’usage de lui choisir un nom nouveau pour marquer la nouveauté, lui donner un sens et générer le maximum d’impact ; on sait aujourd’hui que, lors d’un lancement, l’élément le plus efficace en termes d’impact est l’originalité du nom choisi.

Pour autant certains annonceurs font le choix parfois de reprendre un nom existant, choix qui peut sembler plus simple et moins risqué.

Sans pouvoir affirmer que le choix de Scénic est le meilleur possible, voici quelques arguments favorables à la reprise du nom.

• Abandonner un nom aussi connu et aimé que Scénic serait une erreur : ce nom fort est véritablement un atout, une richesse pour la marque.
• Scénic est un « vrai » nom : unique, distinctif, protégeable
• Il faut un nom pour porter un sens, une émotion et non un numéro. Le numéro renvoie au monde de l’ingénieur, de la technique. Le nom renvoie aux émotions, aux sens et à la vie.
• Scénic n’a pas pris une ride. La notion de scène ne vieillira pas.
• Skênê = la scène en grec, désigne la scène de théatre, couverte et surélevée pour faciliter la vision, mieux voir l’action
• La voiture se lie à la scène, le lieu d’où l’on voit se dérouler la scène du monde , où les acteurs : conducteur, famille… jouent leur partition, nécessairement vivante, intense, dynamique comme la finale Ic
• « Le Scénic c’est avant tout une expérience à bord » dit le directeur du design Renault, cela me semble exact.
• Passer à l’électrique inquiète, reprendre un nom aimé, associé par la plupart à un vécu positif, peut rassurer.
• La grande majorité des noms de voitures électriques concurrentes sont des reprises des noms des véhicules classiques, thermiques.